Pixteller, Crello et Designbold : les alternatives à Canva

Les cousins de Canva : Crello, Designbold. et Pixteller
Crello, le gif animé en plus

C’est vraiment le cousin germain de Canva : même organisation du webservice, même design, même le nom qui commence par la même lettre. Avec cet outil, la création graphique sera facile. Après inscription, il vous suffit de choisir parmi les 31 formats proposés, qui vont des publications Facebook aux cartes postales.
L’interface est assez intuitive, et les fonctionnalités de retouches sont assez développées. De nombreux fonds, images, et thèmes déjà « designés » sont à disposition. Attention, si beaucoup sont gratuits, d’autres sont proposés à petit prix (souvent moins d’un euro). La plateforme est accessible en français.
Particularité de Crello : vous pourrez créer des Gif animés. Reste ensuite à les télécharger en MP4 avant de les republier.

Bolddesign, et ses 40 millions de photos en stock!

Bolddesign est une start-up vietnamienne qui propose des services équivalents à Canva mais qui se bat sur les avantages mis à disposition de ses clients : pas moins de 40 millions de photos en stock, dont 300 000 en accès libre ; les autres sont facturées 80 cents l’unité.

L’interface ici n’est disponible qu’en anglais. Mais elle est comme pour Canva ou Crello, excessivement intuitive.Si ces trois webservices sont vraiment cousins, quel avantage à quitter Canva pour se créer un nouveau compte ailleurs? 
Pour trouver d’autres suggestions de design. Il y a vraiment énormément de choix ! Regardez chez Crello la rubrique “inspiration”, classée par catégorie.

Pixteller, la photo qui parle bien

PixTeller est un éditeur graphique en ligne gratuit avec une formule payante selon vos besoins. Vous pourrez travailler vos images « social media » comme sur Canva et comme bon vous semble, à l’aide d’une multitude de fonctionnalités et d’objets graphiques disponibles pour vos créations.

Rien de bien nouveau, mais là encore, de vraies nouveautés de design avec une attention particulière sur les photos. Ce qui va vous permettre de mettre de jolies citations sur vos pages Facebook…

Photos gratuites et libres de droit

Everypixel est un moteur de recherche de photos. Un peu à l’image de LibreStock, il va puiser dans plusieurs bases de données de photos, 50 au total.

Très simple d’utilisation, Everypixel s’avère être un moteur de recherche très puissant. Outre la recherche contextuelle thématique (plutôt anglophone), Everypixel donne la possibilité de rechercher une photo, mais aussi des illustrations, voire des images vectorielles. Parmi les fonctionnalités intéressantes, on notera le choix des photos au format plutôt horizontal ou vertical, une couleur dominante particulière, une source précise, des photos uniquement libres de droit, etc.

Le RGPD ?

Un billet court mais important sur un enjeu réglementaire et marketing essentiel de 2018 : la gestion et le traitement des données personnelles.

 source etourisme.info

Depuis le 25 Mai 2018, un nouveau cadre réglementaire pour les données personnelles s’impose à vous : Le RGDP : Le règlement général sur la protection des données (general data protection regulation, GDPR en français RGPD).

Ce règlement européen s’impose à tous les pays de l’Union Européenne. Il s’impose à tous : structures privées, publiques, associations de tous secteurs. Il vous impose un certain nombre d’obligations visant à protéger les données à caractère personnel.

Le RGPD vise à renforcer le droit des personnes en garantissant l’accès aux données personnelles (et le fameux droit au déréférencement / ou à l’oubli).  Il confie la responsabilité de la conservation et de l’usage de ces données à l’organisme qui les conserve. Rappelons qu’une simple adresse mail est considérée comme une donnée personnelle. Des sanctions potentiellement sévères seront mises en place et même si on peut imaginer un temps de clémence, les entreprises comme les organismes publics seront mis en demeure de se mettre en conformité.

 Enfin, les autorités (en France la CNIL) pourront appliquer des sanctions sous forme d’amendes conséquentes : selon la catégorie de l’infraction, de 10 à 20 M€, ou, dans le cas d’une entreprise, de 2 à 4% du chiffre d’affaires annuel mondial.

Qu’est-ce qu’une donnée personnelle ?

Une donnée personnelle (ou donnée à caractère personnel) est une information qui permet d’identifier une personne physique, directement ou indirectement : un nom, une photographie, une adresse IP, un numéro de téléphone, un identifiant de connexion informatique, une adresse postale, une empreinte, un enregistrement vocal, un numéro de sécurité sociale, un mail, etc. Certaines données sont dites sensibles : Si on peut se demander comment Facebook va faire pour respecter le RGPD, chacun doit aussi se demander comment procéder.
Pour être en règle, la CNIL a mis en ligne un certain nombre d’outils (certes pas très simples…)

Les  6 étapes pour être en règle

1.    Désigner un Délégué à la protection des données qui ne doit pas être quelqu’un qui manipule les données dans son métier (donc pas le service marketing !)

2.    Cartographier le traitement des données personnelles en établissant un registre.

3.    Prioriser les actions à mener au regard des risques que les traitements font peser sur les droits et les libertés des individus concernés.

4.    Gérer les risques et mener une étude d’impact du traitement des données.

5.    Organiser et mettre en place des procédures internes qui garantissent la prise en compte de la protection des données à tout moment, en prenant en compte l’ensemble des événements qui peuvent survenir au cours de la vie d’un traitement (ex : faille de sécurité, gestion des demandes de rectification ou d’accès, modification des données collectées, changement de prestataire). 

6.    Documenter la conformité et l’ensemble de ses étapes.

Et maintenant deux options s’offrent aux entreprises :

·         Prendre le RGPD comme une contrainte réglementaire de plus et l’appliquer au mieux et au plus vite.

·         Considérer le RGPD comme une opportunité pour faire le point sur la collecte, le traitement et l’exploitation des données de vos visiteurs, clients, partenaires, prospects, etc. pour y réfléchir et améliorer ses performances !

 Oui, on peut considérer les tâches rébarbatives imposées par la mise en conformité au RGPD comme une chance ! Vous le savez, dans notre secteur du tourisme, les données des clients sont un atout, une richesse, …

Les données, une richesse cumulée et exploitée

Newsletters, jeux concours, communications sur les réseaux sociaux, utilisation de la géolocalisation, multiplication des formulaires, simples fichiers partenaires et contacts, campagne de mailing, listing clients, ventes de billetterie, d’activités et de prestations touristique, targetting et re-targetting, etc. : Toutes ces activités conduisent à récolter, stocker et parfois exploiter des données relatives aux personnes. Avec les enjeux de fidélisation, de personnalisation, à l’heure du marketing relationnel, du tout digital, ces données sont une richesse inestimable.
Un recensement précis de ces données va permettre d’en améliorer l’exploitation.

Le deuxième pas, sera d’engager une réflexion non plus théorique mais très opérationnelle sur la profitabilité de ces données : comment peuvent-elles vous permettre d’améliorer la relation – client/visiteur ?  Comment servent-elles à la fidélisation ? Comment peuvent-elles vous permettre de vous engager sur la voie du marketing personnalisé ?

La bonne offre, à la bonne personne, au bon moment

La règle n°1 du marketing digital aujourd’hui est : la bonne offre, à la bonne personne au bon moment : 86% des consommateurs estiment que la personnalisation influe sur leur décision d’achat et on estime que les messages vraiment personnalisés augmentent la probabilité d’achat de 125 % (source infosys).

Alors, oui le RGPD et les travaux quelque peu douloureux que la mise en conformité va susciter sont une chance pour les organismes de gestion de destination : l’opportunité de se lancer dans la personnalisation. La personnalisation d’abord pour mieux cibler géographiquement ses newsletters, ses campagnes, ses posts, la personnalisation pour cibler les types de clientèles (famille, couple, jeunes, etc.), la personnalisation pour adresser les offres thématiques aux personnes réellement intéressées par ces offres, etc. La personnalisation avec de l’imagination peut s’adapter à toutes vos actions marketing et donnera un second souffle au « marketing affinitaire ».

Si vous avez un compte client chez Amazon ou un autre cador du e-commerce vous savez parfaitement ce que la personnalisation signifie. Bien entendu, les Offices de Tourisme ne pourront pas tous s’équiper de DMP (data management platform / Plateforme de gestion de données) qui restent des outils lourds et complexes mais la personnalisation c’est d’abord du bon sens tactique et beaucoup d’organisation… dans ses données !

Alors ne pensez pas uniquement à respecter un règlement mais engagez une réflexion pour un marketing de destination efficace et personnalisé !

 

La transition numérique

 

Ce n'est pas un secret, avec le commerce, le tourisme est probablement le secteur qui a été le plus marqué par la transition numérique de la société et des modes de consommation. Les manières de voyager ne sont plus les mêmes, et les effets s'expriment à chaque étape du parcours client : de la planification du séjour, à la publication de commentaires sur Internet, en passant par la réservation en ligne. 

Pour vous aider à faire le point, l'ENE vous propose une vidéo qui reprend les outils indispensables à la digitalisation d'une entreprise touristique, ainsi qu'une infographie qui expose quelques chiffres clés ainsi qu'une liste non exhaustive de préconisations

 

 https://youtu.be/L5a33JzLrr4

E-tourisme : les tendances du marché 2018

Par Margot Ladiray 1 juin 2018 quotidiendutourisme.com 

      

 

L’événement Next Tourisme 2018 a investi les locaux de Publicis jeudi 31 mai. Une journée de conférences et d’échanges, dédiée aux décideurs du e-tourisme. En partenariat avec KPMG, le cabinet d’étude Next Content a dévoilé les résultats de son enquête : l’Observatoire des décideurs de l’e-tourisme. Une étude qui met en relief les tendances du marché 2018 chez les acteurs du tourisme privés et publics.

 

 

61%, c’est le pourcentage d’acteurs qui anticipent une amélioration de la conjoncture du marché du tourisme en 2018. Un chiffre encourageant porté par une hausse significative du nombre de français qui indiquent qu’ils partiront en vacances cette année (81%) avec un budget plus conséquent (1/4 d’entre eux).

Le numérique booste le marché

Depuis 2 ans, les acteurs du marché observent une nette augmentation de leur performance dans l’acquisition de nouveaux clients grâce à l’amélioration du service numérique. 49% d’entre-eux estiment que cela leur à permis d’acquérir de nouveaux clients, 47% d’améliorer l’expérience pour mieux fidéliser et 15% de réduire les coûts. Pour Air France, « l’innovation numérique est au coeur de notre ADN et nous permet de répondre au mieux, aux besoins de nos clients », déclare Stéphanie Charlaix-Meyer, VP Digital Product et Innovation

 

Désormais, dans l’hôtellerie, Internet représente 70% du total des ventes et pour les locations de vacances ce taux atteint les 85%. Le mobile lui, représente en moyenne 31% du trafic et 17% des réservations. Pour les sites dépassant les 10 millions de réservations numériques, les ventes via smartphone dépassent les 40% sur le total des ventes. Pour Aline Ducret, directrice marketing de la zone Europe Afrique du Club Med, le mobile est « un outil de vente prioritaire sur lequel nous travaillons beaucoup. Il y aujourd’hui plus de croissance via mobile que sur ordinateur ». Chez Air France, le smartphone a 3 atouts majeurs : la géolocalisation, l’accompagnement du voyageur et la personnalisation. « Chaque smartphone est unique et appartient à une personne. C’est donc un grand allié pour l’ultra-personnalisation et proposer une expérience unique à l’utilisateur », ajoute Stéphanie Charlaix-Meyer.

 

Le site web, une vitrine indispensable

En 2018, 60% des sondés confirment avoir un projet important lié à la restructuration/amélioration de leur site web, 54% misent sur le mobile et 23% sur l’Internet conversationnel. D’ici à 2020 en revanche, la grande majorité des acteurs estiment que l‘exploitation de la data sera la transformation la plus décisive du secteur, devant les nouvelles solutions de paiement et le conversationnel. Pour les professionnels, elle répondra surtout à deux problématiques : la fidélisation client et l’ultra personnalisation.

Le conversationnel prend de l’ampleur

Parmi les acteurs privés, 27% ont déjà mis en route un projet lié à un chatbot, contre 25% chez les institutionnels. Chez Marco Vasco, cette technologie a été mise au service du recrutement, « nous avons utilisé un bot afin de recruter de nouveaux conseillers. Le retour est très positif, cela nous a permis de sélectionner des candidats que nous n’aurions pas rencontré sur des plateformes habituelles », explique Geoffroy de Becdelièvre, son PDG.

Pour l’assistance et la reconnaissance vocale, 15% des sites à forte audience indiquent que cela fait partie de leur feuille de route 2018. Chez OUI. SNCF, un assistant vocal est d’ores et déjà disponible sur Google Home et permet de réserver des billets. L’objectif de ces services : délivrer de l’information sur des horaires, des offres, contacter le service après-vente ou réaliser un achat.

 

 

Méthodologie :
L’échantillon de réponses se compose de 98 décideurs évoluant dans le secteur privé (agences, tour-opérateurs, compagnies aériennes…) et 68 décideurs du tourisme institutionnel (offices de tourisme, comités départementaux…).

 

Coté utilisateurs, 11% des 18-24 ans disent avoir déjà utilisé un chatbot, contre 2% des 50-64 ans. En moyenne, 34% des personnes se disent prêtent à utiliser un bot pour consulter des horaires, 24% pour demander un rendez-vous avec un conseiller et 20% pour solliciter un conseil pour un voyage.

Les réseaux sociaux : des outils marketing et publicitaires

Le digital représente 33% du budget moyen marketing et publicité pour les acteurs privés et 27% pour les institutionnels. Au-delà des campagnes via canaux « classiques », les réseaux sociaux montent en puissance. Les 3/4 des sociétés en 2018 ont un compte ou une page Facebook dédiée à leur marque. Chez les entreprises de plus de 50 employés, 68% détiennent un compte Instagram et 50% un compte Twitter. Des outils redoutables et efficaces pour lancer des projets marketing ou publicitaires, notamment auprès de la cible (très) plébiscitée des millennials.

 

 

Dans les sociétés du secteur privé, 72% disent avoir déjà lancé des projets via Facebook, 51% pour Instagram et 36% sur Youtube. Chez les institutionnels, les taux sont respectivement de 76%, 40% et de 32%. Des résultats en forte hausse pour Instagram et ce, grâce à de nouvelles fonctionnalités dédiées aux professionnels (réservation, paiement in-app, sponsoring…) et une tendance à l’inspirationnel. Facebook Messenger n’est également pas en reste, mais est principalement utilisé par les grands opérateurs.

Dossier e-Tourisme de la rentrée 2017

 

1.    Le e-tourisme selon Wikipedia

Le tourisme électronique, autrement nommé le e-tourisme désigne les activités du secteur du tourisme, sur Internet. « Il est de plus en plus réducteur aujourd’hui de parler d’e-tourisme tant le tourisme et les nouvelles technologies sont inexorablement voués à converger complètement vers un tourisme numérique et connecté ». Pour les usagers, le e-tourisme offre des moyens de préparer, d'organiser et de réserver ses voyages via Internet : identification de la destination, achat du transport, élaboration d'un itinéraire, réservation d'un hébergement, échange d'informations avec les autres internautes. Apparu en 1998, l’e-tourisme est aujourd'hui un mode de promotion et de réservation incontournable dans les secteurs du tourisme et du voyage. Les utilisateurs et consommateurs de l’e-tourisme sont désignés par l'univers du marketing comme des touristonautes ou des touristes en ligne.

Le secteur de l’e-tourisme rassemble aujourd'hui de nombreux acteurs du secteur touristique ainsi que des nouveaux entrants pure play.

·      Entreprises touristiques : Elles sont toutes représentées : agence de voyage en ligne, prestataire hôteliers ou d'hôtellerie de plein air, compagnie aérienne, ferroviaire ou de navigation, mais aussi tous les "petits" prestataires qui travaillent en groupe ou en direct : locations de vélos ou de péniches, de kayak ou de Paddle, Gîtes ou simples chambres chez l'habitant, animateurs de rue ou guides autonomes etc...

·  Édition et publication : guide de voyage, magazine, blogs de voyage (les « infomédiaires », sites internet spécialisés dans les informations sur le voyage), site d'avis de voyageurs (Tripadvisor, Vinivi , Holidaycheck, Zoover, Trivago) et de plus en plus souvent les réseaux sociaux sur lesquels des groupes ou pages dédiées sont créés et recueillent des commentaires des membres.

· Technologies : outils de planification des itinéraires, comparateur de prixagrégateurmoteur de recherche et métamoteur qui met en relation de multiples produits touristiques, gestion de l'e-réputation.

·         Logiciels ou extensions de logiciels : ils viennent compléter les fonctions de bases des PMS hôteliers pour en proposer d'autres comme la gestion des canaux (Xotelia, AvailPro, Bookassist, Fastbooking, Reservit, Micros/Siteminder, ...)

·         Acteurs institutionnels : office de tourisme, CRT, CDT, Ministre, observatoires

Le m-tourisme est la déclinaison sur les appareils mobiles (smartphones, tablettes, GPS portable ou embarqués), de l’e-tourisme.

De nombreux salons et conférences sont maintenant dédiés à l’e-Tourisme parmi eux, on peut citer :

·         Rencontres du tourisme institutionnel à Pau en octobre,

·         Voyage en multimédia (VEM) à St Raphaël en février 

·         Tourism Professionals meeting (TPM) en Suisse en décembre

·         Conférence Guy Raffour en Juin (Paris)

·         D'autres conférences sont également organisées par Phocuswright  et EyesforTravel  en marge des salons ITB à Berlin en mars et au WTM à Londres ainsi qu'ENTER une conférence annuelle proposée par IFITT  toutes étant en anglais.

  

2.   L’actualité des « Chatbots »

https://www.youtube.com/watch?v=jqCvIg49Sig

3.   L’actualité du « webtostore »

https://www.youtube.com/watch?v=xGwVCYn2VGY

 

4.   Dossier de l'été 2017
 les chiffres clés de l'e-tourisme

Source http://www.lechotouristique.com par Linda Lainé

   

Évolution de l'e-tourisme, poids du digital, principaux sites marchands... Découvrez les grands indicateurs à retenir dans l'e-tourisme.

Nous avons sélectionné des chiffres clés qui synthétisent l'évolution et le poids déterminant du digital dans le voyage.

Les ventes en ligne de voyages ont augmenté de 3% en 2016, après une hausse de 4% en 2015, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad). C'est la tendance observée sur des sites leaders et matures du voyage, hors économie collaborative.

- D'après le cabinet américain d'études Phocuswright, qui applique une autre méthodologie, l’e-tourisme s'est développé au rythme de 8% l’an dernier dans le marché hexagonal.

Environ 50% des voyageurs ont commandé tout ou partie de leur séjour en ligne en 2016, ce qui représente un cap historique (source : Raffour Interactif). De plus, 53% des vacanciers préparent ou réservent sur des terminaux mobiles (smartphones et tablettes).

- Le top 20 des sites de voyage en termes d'audience sur tous les supports, en mars 2017, est dominé par Voyages-sncf.com, TripAdvisor, Booking et Airbnb, qui cumulent, chacun, entre 7 et 12 millions de visiteurs uniques (source : Médiamétrie//NetRatings). Preuve que le train et l'hébergement figurent au cœur de la transformation digitale. Et que l'économie collaborative s'est immiscée dans les pratiques des voyageurs français.

 

5.   E-tourisme :
une croissance à deux chiffres

   

À l'issue du premier trimestre 2017, les sites leaders du tourisme ont enregistré une augmentation des ventes inégalée depuis quelques années.

Il y a fort longtemps que l'e-tourisme n'a enregistré de telles performances. Selon les données publiées ce jour par la Fédération de l'e-commerce et de la vente à distance (Fevad), au 1er trimestre 2017, les ventes des sites leaders du voyage ont bondi de 14%. Une forte croissance, donc, qui s'inscrit dans un marché de la distribution de voyages porteur (+7%, selon le baromètre des Entreprises du Voyage).

Dans les produits grand public du panel iCE 100, la dynamique est moins forte : la hausse des ventes se maintient avec +7% (+8% au 1er trimestre 2016), malgré un repli de la consommation des ménages de -2,7% (produits industriels hors automobile, source Banque de France).

Audience : Booking se rapproche de VSC

Les ventes aux professionnels du panel iCE 100 accélèrent quant à elles de 14% (après +9% au 1er trimestre 2016), en phase avec la reprise des investissements des entreprises observée au premier trimestre (+1,3% source INSEE).

La Fevad a également partagé le palmarès d'audience des sites de voyage, sur les ordinateurs, tel qu'établi par Médiamétrie//NetRatings : Voyages-sncf.com (6,3M de VU/mois*) caracole toujours en tête au premier trimestre, mais Booking s'en rapproche (5M). Airbnb (2,7M) est sur la troisième marche du podium.

*M de VU : millions de visiteurs uniques

6.   E-tourisme :
les tendances à l'horizon 2020

En France, la moitié des ventes de voyages passent par Internet. Comment l'e-tourisme évoluera-t-il jusqu'en 2020 ? Quels acteurs vont en tirer le plus grand parti ? Les réponses de Phocuswright.

L’e-tourisme français poursuit son bel essor. C’est le fil conducteur de l'étude "French Online Travel Overview Twelfth Edition", réalisée par Phocuswright. Un rapport de 34 pages auquel le cabinet américain d'analyses digitales nous a donné accès, en avant-première. Découvrez notre synthèse, au travers de chiffres clés et d'une infographie.

- Malgré une année compliquée, le marché français global du voyage (offline + online) augmente de 3% en 2016, pour atteindre 45,3 milliards d’euros. L’e-tourisme se développe plus rapidement, avec une progression de 8% l’an dernier. Les perspectives des années suivantes s'inscrivent dans la même veine, jusqu'à un léger tassement de la croissance en 2020 (+5%).

- Le taux de pénétration online atteint 45% en 2016 (4 points en dessous de la moyenne européenne), et grimpera à 52% en 2020.

- S’agissant des agences de voyages en ligne (Online Travel Agency = OTAs) actives sur le marché tricolore, leur nombre s’est réduit suite à des mouvements de consolidation. Par rapport aux ventes « online » globales, la part de marché des OTAs devrait légèrement s'éroder, passant de 39% en 2016, à 37% en 2020.

- Sur le web, grâce à leurs efforts pour stimuler les ventes directes, les fournisseurs affichent de meilleures performances que les OTAs.

- Autre projection de Phocuswright, presque surprenante par rapport à la tendance baissière observée par le Syndicat des entreprises de tour-operating (Seto) : les réservations provenant des voyagistes vont légèrement augmenter d’ici 2020, pour atteindre 4,9 milliards d’euros. Toutefois, dans l'absolu, leur part de marché s'effritera.

- Le secteur spécifique de l’hôtellerie, qui a largement souffert des attentats, reste pour sa part fragmenté. Les OTAs dominent le paysage, à commencer par Booking, qui devrait truster 26% des réservations globales hôtelières en 2020.

- Tous produits confondus, le mobile est toujours en pleine essor (+24% en 2016), alors que l’expérience utilisateur sur nos terminaux de poche s’améliore au fil des mois.

L’étude Phocuswright's French Online Travel Overview Twelfth Edition a été réalisée grâce à 90 interviews d’entreprises européennes, de différents secteurs, réalisées juste avant les attentats du 14 juillet 2016 : compagnies aériennes, TO, transporteurs ferroviaires, OTAs, fournisseurs technologiques. Les conclusions portent sur la vente de voyages loisirs et d’affaires "unmanaged". A noter que le collaboratif n’est pas pris en compte.

 

7.   Collaboratif :
les Français en redemandent !

Hébergement entre particuliers, covoiturage, AMAP... Découvrez les intentions d'achat des Français en 2017.

Le collaboratif s’immisce durablement dans la consommation des Français, notamment dans le voyage. 40% des répondants à une enquête CSA pour la Fevad comptent réserver un hébergement auprès de particuliers pour leurs vacances en 2017, via des sites tels Airbnb, Homelidays, Gîtes de France. 31% l’ont effectivement pratiqué en 2016, contre seulement 19% en 2014.

"Nous sommes loin d’avoir atteint un plafond", a commenté Julie Gaillot, directrice adjointe du pôle Society chez CSA, qui a mené l'enquête auprès d’un échantillon représentatif de 1000 e-acheteurs français.

Le covoiturage, une pratique toujours jeune

Le covoiturage, 27% des personnes interrogées envisagent d’en faire cette année, alors que 24% ont réservé un trajet via une plate-forme comme Blablacar l’an passé. Sans suprise, les 18-24 ans demeurent les premiers adeptes de la formule (39%). Les Français s’adonnent aussi à la sharing economy par l’entremise d’achats groupés directement aux producteurs par Internet (AMAP, fruits, légumes…), avec 35% d’intentions en la matière.

Toujours selon ce sondage mené du 26 au 31 décembre, 36% des Français comptent cette année acheter en ligne une activité touristique, 4e produit derrière l'habillement, les produits culturels et les chaussures. Plus intéressant encore : les cyber-acheteurs se montrent plus sensibles à l'enjeu de la sécurité (des transactions, des données, de la transparence) qu'aux promotions. Une préoccupation que les marchands doivent intégrer dans leur stratégie numérique, notamment dans le tourisme.

 

8.   Le top 10
des sites marchands de voyage

Découvrez le palmarès des sites de vente de voyages, et l'évolution de leur audience sur une année, selon Médiamétrie//NetRatings.

Le top 10 des sites de tourisme les plus visités en France au quatrième trimestre 2016 a récemment été dévoilé, lors de la conférence de la Fédération des entreprises de vente à distance (Fevad). Il s’agit du palmarès réalisé par Médiamétrie//NetRatings en termes d’audience, parmi les marchands ou assimilés, puisque Vente-privee Voyages est pris en compte.

Le podium a changé depuis un an : Airbnb a chassé Air France de la troisième place du podium. Le géant de la location d'hébergements entre particuliers affiche une audience de 2,124 millions de visites par mois en moyenne, contre 1,542 million au quatrième trimestre 2015.Voyages-sncf.com reste le leader, Booking le numéro 2, comme dans le top 10 2015.

Soulignons que le classement de Médiamétrie donne une image partielle de la dynamique digitale : seuls les clics depuis les ordinateurs sont pris en compte. Or des entreprises comme Vente-privee enregistrent plus d’audience du mobile que de l’ordinateur, a souligné Bertrand Krug, directeur adjoint du cabinet de mesure d'audience. En termes de trafic mobile, Vente-privee est le numéro deux en France, derrière Amazon. Voyages-sncf.com arrive pour sa part au 6e rang.

Le top 100 des sites et des marques de Yooda vient compléter le baromètre de Médiamétrie. Selon ce récent classement, TripAdvisor, Voyages-sncf,  Airfrance.fr et Booking sont les sites de voyage qui ont le plus gagné en visibilité sur Google.fr. en 2016. Autrement dit, ils affichent les meilleures progressions SEO (référencement naturel) du secteur.

 

Dans l’ordre :

Voyages SNCF avec    6 292 000 Visiteurs Uniques mensuels

Booking.com               4 092 000

Airbnb                          2 124 000

Air France                    2 101 000

Vente-privée Voyages   1 848 000

Blablacar                      1 792 000

Easyjet                        1 233 000

Accor Hotels                1 233 000

Hotels.com                     913 000

Voyage Privé.com           895 000

 

(Audience mensuelle en octobre et novembre 2016, selon Médiamétrie/Netratings)