L’e-commerce peut revitaliser les territoires

A ceux qui n’auraient pas encore franchi le cap de la transition numérique, la dernière étude Oxatis confirme une fois de plus le fort potentiel de l’e-commerce pour les PME et l’économie locale. 

 

Qui a dit que le commerce online détruirait le tissu économique local ? Dans sa dernière étude conduite avec la Fevad et le cabinet Ernst & Young, la société Oxatis, spécialisée dans la création de site e-commerce, a révélé des chiffres encourageants pour le développement économique de territoires périurbains et ruraux grâce au numérique. En effet, l’enquête menée sur plus de 1900 e-commerçants en fin d’année 2018 nous montre que le web a un impact très positif sur les points de vente traditionnels et sur la bonne santé des TPE et PME. 83% des sites d’e-commerce sont aujourd’hui rentables et parmi les sites des PME, 87% ont atteint un retour sur investissement favorable.

Dans cette perspective, toutes les PME ont intérêt à utiliser le commerce en ligne comme canal de vente supplémentaire et comme nouveau support de communication pour améliorer la relation-client.

 

La complémentarité du site et du point de vente traditionnel

 

A ce titre, une grande majorité des petites et moyennes entreprises (80%) qui ont sauté le pas constatent une incidence positive de leurs sites sur leurs boutiques physiques. Les conséquences du bricks and clicks se mesurent en plusieurs points. D’une part, l’entreprise peut constater une augmentation de la fréquentation en magasin après consultation du site et une progression de plus de 10% du chiffre d’affaires en point de vente physique à la suite du lancement de leur site. Par ailleurs, la transition digitale permet également d’élargir sa zone géographique d’influence, tant à l’échelle locale qu’internationale. Les e-commerçants déclarent ainsi exporter cinq fois plus que la moyenne des entreprises françaises en brick and mortar.

Valoriser l’économie locale

Si cette stratégie marketing paye en interne, elle contribue également à valoriser l’économie locale, notamment sur le plan de l’emploi. L’e-commerce a ainsi généré 9 800 nouveaux postes en 2018 en France. De plus, autre bonne nouvelle ; l’étude nous révèle que la part des sociétés de plus de cinq salariés a triplé en trois ans. Sachant qu’un e-commerçant sur deux est implanté dans des communes de moins de 20 000 habitants, ces bons chiffres pour l’emploi indiquent le fort potentiel de l’e-commerce en milieu périurbain. De cette manière, le digital pourrait même être une chance pour les PME d’inverser la tendance au déclin démographique de ces territoires et ainsi de décentraliser les hyper-centres des grandes villes.

 

Quelques chiffres clés :

  • 80% des commerçants traditionnels qui disposent d’un site de vente en ligne constatent un impact positif du web sur les ventes en magasin
  • 83% des sites e-commerce sont rentables ou à l’équilibre et 87% des sites de PME sont rentables
  • L’e-commerce a généré 9 800 emplois en 2018. 13 500 postes devraient être créés en prévision pour 2019.
  • Un e-commerçant sur deux est implanté dans des communes de moins de 20 000 habitants

Les débuts du e-tourisme en France :         1969 Air France Crée ALPHA 3

Source : Histoire d’une plateforme de commerce électronique: Le système global de distribution SABRE de 1960 à 2010, Roland Lesuisse  ISTE Editions, 1 févr. 2018 - 74 pages
Source : Histoire d’une plateforme de commerce électronique: Le système global de distribution SABRE de 1960 à 2010, Roland Lesuisse ISTE Editions, 1 févr. 2018 - 74 pages

Tendances e-tourisme 2019 : comment satisfaire un client plus exigeant ?

 

 

 

Des études à destination des professionnels du tourisme paraissent presque tous les jours. Parmi elles, certaines sont de plus en plus dédiées à la question de l’e-tourisme, comme celle publiée par l’agence Vision On Sights qui a lancé mi-janvier son premier Observatoire de Tendances Marketing Web E-Tourisme. 

 

Pour la première fois, l’agence d’étude marketing digital et Data Consulting Vision On Sight vient de publier une étude de tendances destinée au secteur de l’e-tourisme. Intitulé « E-tourisme Data et Marketing Digital 2019”, le rapport est basé sur un échantillon de 142 offices de tourisme et centres régionaux de tourisme français parmi les villes les plus touristiques ainsi que les principales agences de voyages pour collecter ses données. Plus de 200 indicateurs digitaux sur les sites web, e-commerce, référencement web, réseaux sociaux, stratégie e-mailing ont été répertoriés pour imaginer le meilleur développement stratégique en matière d’e-tourisme pour 2019. Sans surprise, l’e-tourisme poursuit sa croissance et devient l’axe stratégique pour l’ensemble du marché. Comme l’indique depuis plusieurs années les chiffres de la Fevad, les produits touristiques ne se déclassent pas du top 3 des articles les plus consommés sur le web.

Cinq défis marquants pour 2019

Dans cette étude, les analyses comportementales du client et les retours d’expériences de marché ont permis d’observer cinq défis marquants. D’une part, il faut pouvoir se former à la rapide évolution des outils du digital. Perfectionner son apprentissage permet ainsi de mieux affronter un écosystème de plus en plus concurrentiel. Cette concurrence est aussi facilitée par la réduction des contraintes réglementaires et fiscales sur les plateformes. Les plateformes de réservation sont d’ailleurs devenues la “norme” : ainsi il est conseillé de mettre en forme des outils de pilotage : tableau de bord, bilan, profil client, brief créatif, livre blanc… Par ailleurs, le professionnel doit composer avec la data CRM qui offre une relation client dématérialisée. Question clientèle, celle-ci se fait plus exigeante, friande de bons plans et contenus.

 

Le client a besoin de recommandations

 

Comment la guider dans cet océan de contenus, d’offres, de possibilités et de commentaires liés au tourisme ? Aujourd’hui, le cycle de recherche de voyage s’étale sur plusieurs mois. Ce long processus chronophage démontre la nécessité qu’ont les voyageurs de recevoir des recommandations. Bien que les voyageurs soient déjà renseignés et aient une idée de destination bien définie, ils apparaissent ouverts au changement en cas de bons plans. D’ailleurs, 60% des visites proviennent de moteurs de recherches. Qui dit moteur de recherche dit SEO : aussi faut-il privilégier le référencement web. Autre tendance marquante : le m-tourisme. Le digital mobileest désormais présent à chaque étape ou presque du parcours client de la recherche, depuis la réservation au partage de souvenirs sur les réseaux sociaux, en passant par des recherches durant les séjours. S’il est indéniable qu’il faut engager une vraie politique business sur les réseaux sociaux, la qualité des contenus partagés par les professionnels ne doit pas être négligée. En effet, Facebook privilégie par exemple les contenus vidéos grâce à son algorithme.  Ce n’est pas un hasard quand l’on sait que YouTube est le deuxième moteur de recherche web. Mieux encore, regrouper contenu web éditorial, photographique, audio et vidéo permet d’offrir des expériences immersives aux internautes.

Et pour plus d’immersion et d’authenticité, la valeur “sûre” encore plébiscitée par les touristes reste les offices de tourisme. Les voyageurs n’ont pas déserté les officines  car ils disent apprécier le contact humain. Les principales questions concernent avant tout des demandes de conseil et pas seulement des prises de réservation.

 

8 tendances dans le secteur du tourisme en 2019

 

     
 https://www.tourobs.ch/fr/articles-et-actualites/articles/id-7158-8-tendances-dans-le-secteur-du-tourisme-en-2019/TENDANCES GLOBALES
Booking.com a réalisé une enquête d’envergure auprès de 21 500 voyageurs de 29 pays différents. Les résultats mettent en lumière 8 tendances qui devraient se renforcer dans le secteur du tourisme en 2019.

Travel2019

 

 

                 Vers une digitalisation              du point de vente

Publié le  par Marie-juliette Levin

Pousser l'internaute à se déplacer en magasin, voilà la nouvelle bataille entamée par les enseignes. Que l'achat se fasse en ligne ou en boutique, il convient néanmoins de se démarquer. Les marques doivent offrir une valeur ajoutée: c'est ce qu'offre le mariage entre point de vente et technologies digitales

Vers une digitalisation du point de vente

Dans les allées du Web, en centre-ville ou en hypermarché, le parcours du client jusqu'à l'achat final est aujourd'hui diversifié, mais surtout opportuniste. Les bons plans, le service, la proximité... le choix du consommateur en matière de fréquentation d'enseignes répond à différentes motivations. À chaque canal de faire la meilleure proposition à son client en fonction de ses attentes. Dans ce panorama, le magasin, grâce aux nouvelles technologies, est plus que jamais le lieu d'une expérience différenciante.

Offrir le choix

Au regard du déploiement de nombreuses stratégies omnicanal, inutile d'opposer le shopping en ligne et les achats en magasin. Le parcours d'achat d'un consommateur se fait désormais sans rupture, à l'appui d'outils technologiques, qui, intelligemment combinés, permettent d'enrichir et de faciliter son expérience client. Selon une étude BVA (lire l'étude page 31), datée de septembre 2013, les clés d'arbitrage sont multiples : en ligne, le prix et le gain de temps, et en magasin, l'approche du produit et sa disponibilité immédiate. Une nouvelle ère s'est donc ouverte en magasin, pour offrir le meilleur des deux mondes.

Créer des passerelles Web-to-store

Les magasins connectés se multiplient. Leur but ? Prolonger la relation client entamée sur le Web, mais aussi l'enrichir in situ. Exit la bataille opposant Web et magasin, cette opposition n'est plus un sujet du moment. Certes, le Web a pris une place de choix dans le commerce, modifiant les habitudes et transformant les comportements des acheteurs. Un consommateur ne cherche plus un commerce mais un produit, et pour entrer dans le spectre de cette requête, le magasin doit être connecté. Faire venir l'internaute, le pousser à se déplacer en magasin, voilà la nouvelle bataille. À l'heure où l'attachement au local reprend du pouvoir, la proximité est une valeur montante dans le choix de fréquentation d'un magasin. " Notre objectif est de faire entrer le local dans le parcours du client sur le Web et de réduire la distance entre l'emplacement d'un magasin et la recherche de l'internaute ", explique Pascal Thomas, p-dg de Mappy. Dans ce but, le spécialiste du déplacement urbain propose aux annonceurs une solution géolocalisée sur l'ensemble du territoire, facilitant les dispositifs web-to-store et la génération de trafic vers leurs points de vente. Pas moins de 700 000 commerces en France - dont 100 000 à Paris et en région parisienne -, sont déjà référencés avec des informations pratiques (localisation, horaires boutiques, gestion des stocks / disponibilité des produits...).

Utiliser une palette d'outils

La technologie offre de nouvelles opportunités commerciales aux boutiques. Côté consommateur, " le mobile pourra, par exemple, devenir la carte de fidélité dématérialisée ou un moyen de paiement sans contact ; la tablette pourra valoriser la marque et le catalogue en proposant du contenu riche et interactif ; la borne en magasin pourra permettre d'étendre sa surface de vente en proposant plus de références, ou devenir un outil social par lequel on pourra partager ses coups de coeur avec ses amis en direct de la boutique ", explique Frédéric Lézy, directeur e-commerce d'Arvato France. Les perspectives d'évolution sont nombreuses. Sephora équipe déjà ses vendeurs d'iPod qui permettent de scanner une carte de fidélité et de récolter des infos sur le panier d'achat, des coupons de réductions...

Les solutions déployées permettent de personnaliser la relation. Et cela commence dès l'approche du magasin, avec des vitrines à LED pour attirer l'attention du chaland. L'expérience se poursuit dans la boutique avec des vendeurs équipés de tablettes numériques, mais aussi avec des bornes interactives. Aussi, quand un vendeur n'est pas disponible, le client peut préparer son achat grâce à ces bornes. C'est un outil d'aide à la vente efficace, également si le vendeur manque d'informations sur le produit. En cas de rupture de stock, elles permettent aussi de montrer au client les couleurs, les tailles, mais aussi l'exhaustivité du catalogue, et de finaliser une vente si le produit n'est pas disponible.

Autre technologie, celle qui consiste à rendre les produits eux-mêmes connectés : New Balance a ainsi équipé ses baskets de puces RFID. Quand on les approche d'un écran, cela déclenche une vidéo, une animation. " Cela permet de mettre en avant les caractéristiques des produits en y ajoutant par exemple les avis des internautes ", explique Timothée Jonglez, codirigeant d'Altima. Autre exemple, Lego a équipé ses boîtes de jeu de puces permettant de voir le jeu monté en 3D quand on le passe devant un écran. Idem chez Ikea. Les meubles peuvent être mis en situation dans son intérieur... " Tous ces dispositifs digitaux permettent d'entamer la conversation entre acheteur et vendeur et d'améliorer la relation sur le lieu de vente. Demain la reconnaissance faciale et la gestion de l'analytics directement en magasin permettront de franchir encore un cap ", précise Julien Leterrier, directeur conception et stratégie de Valtech. Des technologies du futur riches de promesses.

Viser la fidélisation de la clientèle

" Il faut réenchanter les raisons de se rendre en magasin : relationnel, disponibilité du produit, services associés ", indique Pascal Thomas (Mappy). L'enjeu est double : pour les enseignes, la gestion du ROI doit être optimisée et pour le client, son parcours d'achat simplifié et enrichi. " La digitalisation du point de vente n'est pas une fin en soi, mais elle permet d'enrichir le parcours client au global. L'expérience physique offre un plus que le Web ne peut pas concurrencer ", explique Timothée Jonglez. Ces outils servent une stratégie globale de fidélisation à l'appui d'une relation client optimisée. Plus que jamais le vendeur a un rôle à jouer, c'est un vrai conseiller client doté d'outils efficaces...

De nouveaux concepts dynamisent
les agences de voyages

Certaines agences de voyages sont aujourd’hui de véritables espaces de vie et de rassemblement, où l’expérience client est au centre des préoccupations.

Source : http://veilletourisme.ca/2013/04/25/de-nouveaux-concepts-dynamisent-les-agences-de-voyages/

Les agences de voyages ne veulent plus seulement vendre, mais faire vivre une expérience. Repensées, elles se métamorphosent en espaces culturels, en lieux de bien-être, et intègrent les dernières innovations technologiques. Elles ont donc de beaux jours devant elles, à condition d’affirmer leur présence en ligne et de savoir innover.

Tout ne se joue pas en ligne…

Les points de vente demeurent des lieux de haute importance, y compris pour les entreprises dont le modèle d’affaires est développé sur le Web, qui les considèrent comme un canal complémentaire leur permettant d’améliorer le service à la clientèle. De plus, un nouveau phénomène amplifie cette tendance: le «ROPO» (Research Online, Purchase Offline), qui consiste à rechercher un produit en ligne et à l’acheter en boutique.

Le voyage commence à l’agence!

Attirer le client à l’agence, voilà le défi quotidien des entreprises, petites et grandes. Elles réorganisent l’aménagement intérieur et la décoration pour créer un espace de bien-être. Elles diffusent de la musique et du parfum d’ambiance, disposent des objets, des plantes et des meubles de pays exotiques afin de susciter un sentiment d’évasion. Elles veulent ainsi devenir la première étape du voyage.

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Sources: Blog Tourisme BTSJournal du design

D’autres agences sont devenues de véritables lieux de vie. À Paris, chacune des sept agences Les Maisons du Voyage est spécialisée dans une région du globe. Elles se veulent des lieux culturels et de rencontres en proposant des ateliers, des conférences, des expositions temporaires et des dégustations. Par exemple, le salon de thé de La Maison de la Chine propose le dim sum, un ensemble de mets cantonais (voir l’image de gauche, ci-dessous); La Maison de l’Océanie présente quant à elle une exposition d’art aborigène pendant quelques semaines. Sur le site Web, la moitié de la page d’accueil est consacrée à la présentation des événements culturels qui ont lieu dans les agences.

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Sources: lefigaro.fr et La Maison de l’Afrique

Voyageurs du Monde vend ses produits dans des «Cités des Voyageurs». À la maison mère, les conseillers sont répartis selon des zones géographiques. Le décor est agréable et invite au voyage grâce à des matériaux chaleureux, à des objets et photographies des quatre coins du monde et à des meubles de designers contemporains. Les internautes peuvent même effectuer une visite guidée à 360 degrés sur Google Street View. Avec une librairie et un programme de conférences, cette agence semble avoir trouvé une formule permettant au visiteur de détenir toutes les cartes en main pour s’inspirer, planifier et réserver son prochain voyage!

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Source: Google +

Transat Distribution Canada vient de lancer une nouvelle bannière au Québec: Voyages Transat. Cette année, cinq agences de la bannière Club Voyages adopteront ce nom et seront modernisées afin de devenir un lieu d’inspiration pour les voyageurs.

Les agents, experts de leurs destinations

Les voyagistes considèrent les agents de voyages comme les ambassadeurs de leur marque, comme l’expliquait en entrevue Sam Char, directeur général du Groupe Sunwing au Québec. L’agent, qui n’est plus un vendeur mais un conseiller, est au cœur de l’offre.

 Certains bureaux sont aménagés pour favoriser la convivialité et le dialogue, à l’exemple des agences du Club Med, où le conseiller s’assoit à côté du client, et non en face. Les brochures ne sont plus en libre service, car le conseiller joue son rôle d’expert en choisissant celles qui correspondent aux besoins du client. Dans une agence des Galeries Lafayette à Nice, le personnel adhère à une charte de comportement pour «un accueil de qualité et une fiabilité du conseil». Sur le site Web de Voyageurs du Monde, chaque pays ou zone géographique dispose de ses conseillers spécialisés, qui peuvent être des historiens, des géographes, des professeurs ou simplement des passionnés. Ils partagent leurs coups de cœur et leurs bons plans sur une page Web qui leur est réservée.

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Source: Voyageurs du Monde

Un service et un espace VIP

Partis du constat que les clients préparent leur voyage le soir, soit lorsque les agences sont fermées, l’agence Géovisions, en France, a eu l’idée de les recevoir sur rendez-vous jusqu’à 22 h. Afin d’offrir un service personnalisé dans tout son réseau de distribution, le Club Med a intégré des espaces à son image au sein de certaines agences partenaires. Au Québec, le projet pilote a été mené à l’agence Cinquième Saison, à Montréal. Un espace a été transformé aux couleurs de l’entreprise, dans un style haut de gamme et moderne, le but étant de permettre au client de se sentir comme au Club Med.

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Source: expressvoyage.ca

Une véritable boutique

La transaction a cédé la place à l’interaction et à l’expérience, ce qui crée un lien émotionnel entre le client et les produits de la marque. La vente d’accessoires liés au voyage apporte un complément à l’offre touristique. L’agence de voyages Connections, en Belgique, a ouvert ses premiers Travel Concept Store en 2012, se lançant ainsi dans la vente d’articles de voyage. Le client attend de pouvoir être servi en flânant à travers les dix gates. Il trouvera des guides de voyages à l’Inspiration Gate, des valises au Departure Gate ou encore des sandales au Beach Gate.

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Source: Retail Square

Ronny Bayens, l’auteur de ce concept, pense que cette innovation comble des besoins qui ne peuvent l’être sur Internet, soit ceux de l’inspiration et du vécu. Selon lui, elle apporte aussi de la nouveauté à un secteur qui en manque sévèrement.

Les innovations technologiques, des incontournables

Les nouvelles technologies s’imposent progressivement dans les agences de voyages: mise à disposition de tablettes, intégration de mobilier intelligent et de murs interactifs pour visualiser des photos de destinations, visiter virtuellement des hôtels ou encore afficher un itinéraire sur la carte. Ces outils accompagnent l’agent dans son rôle de conseiller. Dans les agences Voyageurs du Monde, le client est mis en relation avec un spécialiste qui se trouve dans un autre point de vente par visioconférence sur tablette électronique. À l’agence de voyages CAA de Brossard, il se voit remettre un téléavertisseur qui vibre lorsqu’un conseiller est disponible. Au Travel Concept Store de l’agence Connections, 19 écrans multimédias représentent la carte du monde. Ils indiquent les températures en temps réel, des informations pratiques et des promotions, et ils diffuseront bientôt les photos des voyageurs.

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Source: Nieuwsblad

Le voyagiste Abercrombie & Kent a ouvert en 2012 sa première agence à Londres. Sa particularité? Les clients communiquent avec les conseillers par Skype, pendant que destravel curators leur montrent les détails des voyages sur une tablette électronique. Enfin, Amadeus a le projet de construire des points de vente éphémères dans des lieux inusités, par exemple chez un fleuriste pendant la Saint-Valentin, où des offres seront proposées sur des tablettes ou des codes QR.

Outre un service qui se calque sur les besoins de la clientèle, les agences de voyages misent depuis quelques années sur la valorisation de l’espace physique pour stimuler la fréquentation et accroître la fidélisation. Elles sont ainsi mieux armées pour rivaliser avec les acteurs présents sur le Web. Cependant, ce média ne doit pas être perçu comme une menace, mais plutôt comme une vitrine supplémentaire attirant de nouveaux clients. Enfin, la numérisation des points de vente est une nouvelle façon pour les agences de se différencier de la concurrence. Et vous, quelles initiatives avez-vous entreprises dans vos agences?

Un bon article de TOURMAG sur l'évolution des AGV en ligne

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Etes-vous l’agence de voyages de demain, avec les outils d’aujourd’hui ?
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TripAdvisor devient un guide touristique ?? !!! 

 

Des outils innovants au service du tourisme 2.0, ou x.0....

http://www.lechotouristique.com/article/comment-tripadvisor-devient-guide-touristique,57912#xtor=EPR-8


 

 


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Visites virtuelles de musées et sites culturels
Un document passionnant sur les solutions offertes par les nouvelles technologies
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