Tout sur les stages

Vous trouverez ici  les documents nécessaires pour demander un stage, les certificats de stage.

En cours d'ATPRO vos enseignants vous ont communiqué tous les documents nécessaires.

La "Fiche de renseignement" est à remplir seul ou avec votre futur maître de stage, dès son accord.

Cette fiche est à remettre à votre enseignant en ATPRO pour validation et signature. Elle sera ensuite transmise au secrétariat pour émission de votre convention de stage.

Cette convention vous sera remise pour signature, par vous  et par l'entreprise qui vous accueille.

Pour les infos sur les divers lieux de stage déjà testés par les anciens, les modalités et formalités de stage, vous verrez tout cela en cours d'ATPRO.

Télécharger
Fiche de renseignement préalable au stage
Fiche renseignements stage 2018-1.pdf
Document Adobe Acrobat 146.6 KB
Télécharger
Le certificat de stage
Ce document est à remettre à votre maître de stage avant la fin de votre stage et à conserver précieusement car il vous sera demandé pour passer votre BTS. N'oubliez pas de le faire signer ET tamponner.
certificat stage BTS TOURISME session xx
Document Adobe Acrobat 92.4 KB
Télécharger
Les bourses possibles pour les stages
LES BOURSES DE STAGE 2018-2019.pdf
Document Adobe Acrobat 284.4 KB

Comment rédiger un CV efficace ? Conseils d'experts

Si la lettre de motivation prend aujourd’hui moins d’importance dans les démarches de recherche d’emploi, le CV demeure, lui, inévitable. Rigoureux et précis, il doit être cependant suffisamment original pour parvenir à se démarquer de la concurrence. Comment réussir ce petit miracle ? Deux experts, Patrice Ras et Patrick Morin nous livrent leurs secrets.

Comment peut-on dire que certains CV sont « bons » et certains « mauvais » ?

Patrice Ras : L’erreur vient avant tout de ce que les CV se ressemblent tous. Ce ne sont que des clones qui ne donnent aucune envie d’être lus. Les mêmes mots, les mêmes diplômes, les mêmes écoles, les mêmes titres, les mêmes fonctions…
Cela va à l’encontre même du principe du recrutement qui consiste à se différencier pour être ensuite choisi.

Patrick Morin : L’autre problème des recruteurs, qu’ils soient professionnels des RH ou classiques dirigeants d’entreprise à la recherche de la perle rare, vient d’une certaine « théâtralisation » des CV et des entretiens d’embauche. Les candidats rédigent des documents stéréotypés, ils répondent tous de la même manière… Dès lors, comment faire son choix ?

 

L’un comme l’autre, vous incitez donc les candidats à l’embauche à se « différencier » de la concurrence ?

P.R. : Les candidats, par crainte de paraître ridicules, jouent le plus souvent la carte de la sécurité. Dès lors, ils diminuent leurs chances de se distinguer des centaines de CV qu’un recruteur peut recevoir pour la même offre… Songez qu’un CV est lu en moyenne 15 secondes. Dès lors, la forme est capitale pour valoriser les bons messages et éveiller l’intérêt de votre interlocuteur…

P.M. : Il faut que le recruteur sente, dès cette première lecture, l’engagement du candidat. Dès le CV, il est donc indispensable de cibler les attentes de l’entreprise que l’on contacte, pour pouvoir y répondre de manière très rapide et très efficace, en un regard. Il faut aller chercher les besoins de votre interlocuteur pour les satisfaire immédiatement.

Le CV idéal: synthétique et percutant dans sa construction et son vocabulaire

Vous avez chacun développé quelques principes auxquels tout CV devrait répondre… Pouvez-vous nous expliquer ?

P.M. : Traditionnellement, le recruteur a huit attentes. Il veut en savoir plus sur les compétences du candidat, ses qualités professionnelles, son potentiel d’évolution, sa motivation, son honnêteté, sa capacité à évoluer dans un groupe, son éducation ou sa courtoisie, et enfin sa convivialité et son humour. Un dernier point qui peut paraître étonnant, mais qui a son importance en cas de dilemme final. Celui qui remplira ces huit critères sera à même de rassurer totalement son recruteur, même s’il n’a pas le diplôme parfaitement adapté au poste.

P.R. : un CV doit être tout d’abord créatif, pour sortir du lot. Il doit aussi être synthétique et percutant dans sa construction et son vocabulaire. À la lecture d’une candidature, le recruteur ne retient en général que trois ou quatre informations. Le CV doit donc lui rappeler immédiatement le poste recherché ou encore les compétences clés du candidat sur ce poste précis. Il faut aussi intituler intelligemment chaque sous partie. Pourquoi toujours écrire « expérience professionnelle » quand, pour un poste de commercial, on peut écrire « 3 ans de commercial terrain » ?

 

 Au lieu d’écrire 100 fois le même CV, il faudrait donc travailler au maximum quelques CV que l’on personnalisera en fonction de l’entreprise ciblée…

P.M. : Il ne faut faire figurer que les éléments à même d’intéresser votre recruteur, des détails qui le concerneront directement. Résumer en quatre ligne dix années d’expérience n’est pas facile, mais c’est cette ultra-personnalisation qui fera la différence. Le CV ne doit contenir que des éléments « nourrissants » pour votre interlocuteur.

P.R. : La cohérence est également capitale. Attention à trop d’originalité si l’on écrit à un secteur très traditionnel. Il faut enfin s’avoir se « commercialiser ». Ce qui revient à éliminer tout l’inutile, tout ce qui va masquer l’important. Dire que l’on a le permis B est-il une information utile ? Ne pas oublier, enfin, la rubrique hobbies et occupations favorites… A la fin du CV, le recruteur se pose parfois une question cruciale : pourquoi lui et pas un autre ? C’est là que les activités personnelles doivent faire la différence. À chacun de les valoriser, en les appelant tout d’abord « points forts », ou « joker », et en ajoutant les 3 à 4 compétences extraprofessionnelles à même de se mettre en avant par rapport au poste visé. Et pourquoi pas un CV sur une feuille de couleur ? Je sais d’expérience que cela attire toujours l’œil du recruteur, même si il faudra ensuite que le contenu soit à la hauteur de la forme…